Avril 2011

Départ de Puerto Eden, et la dernière grosse difficulté: Le golfe de Penas... Avant de partir de Puerto Eden, j'aide Don José pour installer l'antenne satellite. En effet la construction de la mini usine est dans le champ de son antenne, et son auberge ne reçois plus les chaînes câblées au grand damne de ses clients. A l'aide de mon GPS portable, et deux deux piquets plantés dans le sol, nous marquons, sous une pluie battante, la  direction au degré près du satellite. Nous sommes le 31 Mars, la dernière grosse difficulté nous attend dans 2 jours: La traversée du golfe de Penas redoutée de tous les marins Chiliens. Avant cela, le second soir, dans une crique "facile", je ne remarque pas un rocher mal indiqué, et, à 4 noeud, nous chevauchons un énorme caillou recouvert d'algue.  La dérive rentre dans son logement violemment et le fusible du gouvernail fait son office: le safran se replie, sans dommage. Les OVNI sont vraiment des bateaux extraordinaires,  leur concept de bateaux passe-partout est encore vérifié! Malheureusement, sous l'effet du choc, le bout de remonté de dérive reste bloqué entre la dérive et la coque. La d"rive est donc seulement à moitié sortie. Cette situation n'est pas dramatique, mais peu encourageante pour la traversée du Golfe de Penas... ... Finalement, le lendemain, juste avant d'échouer le bateau pour débloquer la dérive, en forçant un peu plus avec un winch, le bout s'est débloqué doucement... J'adore mon OVNI!!!!! Le golfe de Penas... Au vue des conditions méteo, je décide d'attaquer directement la traversée, tant pis pour la nuit, demain le vent passe au nord et les conditions seront trop difficiles. Nous avons été bien secoués, et en 8 heures nous en avions fini avec le golfe, quelques bon coup de vent, et des vagues désordonnées. Pour la première fois je suis malade... la mer a été plutôt forte! Marina improbable... Nous sommes retourné dans les canaux un peu plus au nord après notre sortie tumultueuse mais obligatoire dans le "Pacifique". Le passage entre les îles s'est accompagné de courants violents entre 4 et 5 noeuds. Puis nous avons cheminé tranquillement entres les rochers dont la surface retrouvait un peu de verdure en comparaison à ceux au sud du golfe de Penas. Sur le livre qui nous a servi de guide tout au long du périple Patagonien, je découvre l'existence d'une marina isolée sur une île. Par curiosité, je propose à Daniel de s'y arrêter pour la nuit. Après tout ce temps passé loin de tout, notre imagination va bon train... Qu'est ce qu'une marina dans un endroit pareil pourrait nous proposer? Au bout de la crique, nous voyons le ponton unique, en forme de "T", vide... Le temps de notre approche, deux chiliens viennent à notre rencontre pour nous aider à amarrer le Maméju: Théo and Rodrigo accompagné de Chiguao le chien de la Marina... Cette marina n'est opérationnelle que 3 mois par an de Décembre à Fevrier. L'île et la marina sont une propriété privée. Tout le reste de l'année, deux équipe de deux personnes se relaient tous les trois mois pour la maintenance et l'entretient du site. Le chien, Chigao, est le seul résidant permanent de l'île! Balade sur l'île... Paysages de l'île...     Puerto Melinka Ce village se situe sur une île au sud de l'île Chiloé. C'est notre premier village depuis Puerto Eden. On y mangera des Oursins délicieux! Golfe de Corcovado. Nous nous rapprochons de Puerto Montt. Nous sommes dans le golfe de Corcovado entre l'île Chiloé et le continent Chilien avec les volcans et les hautes montagnes des Andes. Nous avons un temps exceptionnel! Puerto Montt, ENFIN!!! Nous y arrivons de nuit le matin du 12 Avril. Une vraie marina avec de l'eau, de l'électricité, et internet... Un(e) troisième équipier(e)... Le soir de notre arrivée, nous sommes allé chercher Nina à l'aéroport en provenance de La Paz. Nous sommes maintenant 3 à bord du Maméju. Visite des parents accompagnés des Grare Quelques jours après, ce sont mes parents accompagnés de Claude et Christiane Grare qui sont arrivés au Chili et sont directement venus nous rendre visite à Puerto Montt. Rando dans le parc national de Alerce   Visite de l'île de Chiloé   Castro, la ville principale de l'île Chiloé.    Un peu de travail sur Le Maméju Mes parents sont venus chargés de pièces pour le bateau. Et en particulier un hélice à pas variable que j'avais perdu entre les Canaries et le cap vert. Le Concessionnaire de la Rochelle me l'a fournie en garantie reconnaissant une possible erreur de montage. Comme convenu, je me chargeais du montage, et j'en prenais la responsabilité. Nous avons donc échoué le Maméju dans la marina, et nous en avons profité pour donner un coup de Kärcher sous la ligne de flottaison. Le travail est terminé, on peut aller se balader: direction l'Argentine. Un aller-retour de quelques jours en Argentine me permettra d'avoir un nouveau visa d'entrée au Chili de 3 mois. De plus San Carlos de Bariloche n 'est qu'à 6h de bus de Puerto Montt, ce qui est peu pour l'Amérique du sud! Notre bus est à 8h15, ce Samedi matin. Nous sommes le 23 Avril. Nous sortons de la Marina vers 7:30 pour prendre un petit bus en direction de la gare routière. Malheureusement, en cette période de pascale, aucun bus ne passe et l'heure avance... finalement, il en arrive un, mais il est certainement déjà trop tard. En arrivant en ville, nous nous précipitons vers les bus encore stationnés devant la gare routière, mais comme prévu, le notre est en route. Au guichet de la compagnie, l'employée appelle son chef et le chauffeur du bus. Il est prêt à nous attendre à Osormo, la prochaine ville étape à 120km au Nord. Nous n'avons pas beaucoup de solution, on saute dans un taxi en lui expliquant la situation: il a 120 km pour refaire 15 minutes de retard. Après avoir négocier un prix acceptable, nous voilà partis, pied au plancher sur la Panamericana " Ruta 5". Au bout à mi-chemin, nous dépassons notre bus sur l'autoroute, qui avait fait un autre arrêt à Puerto Varas. Notre chauffeur fait des grands signes à travers la portière, et chose incroyable, le bus se range sur la voie d'arrêt d'urgence pour nous accueillir à bord. Contrôle des billets comme si de rien n'était, et nus prenons place dans notre bus!!! Le taxi fait demi-tour à la sortie suivante en nous accompagnant de joyeux coup de klaxon. Dans 5 heures nous aurons passé la frontière et nous serons arrivés à San Carlos de Bariloche. Rencontres... Nous rencontrons Anna, une française, dans le bus au niveau de la frontière entre le Chili et L'argentine. Le soir nous ferrons la connaissance de Fabienne, suisse allemande, à l'auberge. Un peu de rando... Le Lendemain nous partons pour le Cerro Campanario, une petite balade qui offre une vue exceptionnelle sur le lac Nahuel Huapi et les montagnes environnantes. Un peu de VTT... et de rando. La journée suivante, Fabienne et Anna repartent vers leur destinations respectives. Nous louons des VTT pour faire une boucle autour de Bariloche, agrémentée d'une peu de rando, sous un ciel exceptionnellement bleu! Paysages...   Visite de El Bolson et du lac Puelo   Notre dernier jour en Argentine se passera à El Bolson et dans ses environs, 120 km au sud de Bariloche. Retour à Bariloche. Retour à Puerto Montt Pendant notre virée en Argentine, mes parents et leurs amis sont allés vers le sud du Chili. Nous nous retrouvons à Puerto Montt pour une dernière soirée. Soirée au bar de la marina Nati, une des équipières de la Goélette classique Aschenti IV amarrée à Puerto Montt depuis quelques mois, s'en va en direction de San Francisco. Elle organise pour son départ un BBQ bien sympatique au bar de la marina. Bonne continuation Nati! Dernières journée à Puerto Montt Quelques travaux pour finir de préparer le Maméju, réparer l'annexe qui avait une petite fuite et les feux de navigation qui avaient quelques problèmes. Le temps est magnifique, alors nous montons au sommet de l'île Tenglo. Je prends mon parapente histoire de faire quelques gonflages et pourquoi pas un petit vol !?... Mes deux équipiers s'essayeront aussi au gonflage. Quelques petits films