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Juillet 2011Pitcairn | Nous repartons de l'île de Pâques le 5 juillet en direction de Pitcairn. Pitcairn est l'île où se sont réfugiés en 1790 les mutinés du Bounty, navire de la marine anglaise. Les habitants sont pour la plus part leurs descendants. Une petite soixantaine de personnes vivent sur l'île. La vie de tous les jours est gérer comme une communauté, où chacun à un rôle, et ils utilisent des dollars Neo-Zélandais. Il n'y a pas d'aéroport, et en bateau qu'ils doivent rejoindre l'archipel des Gambiers s'ils désirent prendre un avion, via Tahiti vers le reste du monde. Les mouillages autour de Pitcairn sont encore plus exposés que ceux de l'île de Pâques. Aussi, cette escale est très hypothétique...
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| | La tempête! | En arrivant, un coup de vent était prévu qui nous empêchait de mouiller devant l'île. Nous l'avons donc contourné et mouillé sous le vent. Les 35 noeuds annoncés se sont transformés en 50 noeuds avec des pluies torrentielles. Nous étions près des rochers mais encore plus ou moins abrités des vagues. Les heures m'ont parues une éternité... La nuit tombante, le vent a un peu faiblit, mais malheureusement il a tourné, et nous nous sommes retrouvés dans des déferlantes à quelques mètres de la falaise. Que faire, essayer de partir, de sortir d'une situation inconfortable mais cependant stable... La lune était pleine, et au milieu de la nuit je décide de lever l'ancre. Je donne les indications à Nina qui n'avait jamais barrer le Maméju avant. Face au vent, à la houle et à la mer déchaînée, nous avançons sur l'ancre. je remonte au fur et à mesure la chaîne et hurle à Nina dès que nous sommes libres du mouillage. Elle met toute la puissance et cap au sud là où il n'y avait pas de rochers affleurant ni de brisants! En 5 minutes nous sommes sortis de la mauvaise situation, et nous nous éloignons du danger. Je décide de me mettre à la Cape (laisser le bateau dériver avec un peu de voilure) pour le reste de la nuit. Je m'endors comme une masse pendant que le bateau, comme une bouteille vide, dérive sur les crêtes des vagues... Au petit matin, le vent était tombé, la houle était encore forte, mais bien apaisée. Tranquillement nous refaisons la route en sens inverse et en fin de journée nous sommes au mouillage au dessus de l'épave du Bounty! Demain nous irons à terre...
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| | | | | | | | | | | | | Un petit paradis: Le lagon de OENO | J'avais entendu parlé d'un lagon extraordinaire entre Pitcairn et les Gambiers, dont l'accès était plutôt difficile. Seul les bateaux de faible tirant d'eau pouvait y pénétrer, et encore seulement lorsque les conditions de houle et de vent le permettent. Le petit détour d'une vingtaines de miles valait la peine d'être fait, au moins pour voir à quoi cet endroit exceptionnel ressemblait...
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| Photos sans truquage!!! | Attention, sur le lien ci-dessous les photo pourraient heurter la sensibilité de certain, inspirez un grand coup avant de cliquer sur le bouton... Le paradis existe, n'oubliez pas les lunettes de soleil! ;-)
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| Retour en France: L'archipel des Gambiers | Nous arrivons en Polynésie Française le 18 Juillet, dans le premier archipel en venant de l'Est: Les Gambiers. Quelques voiliers sont au mouillage devant le village de Rikitea. Parmi eux Tibao et Mowgli que j'avais déjà rencontré au Chili. Le lagon est calme, le vent est faible, on va passer enfin une bonne nuit, sans houle, sans roulis, une douce nuit bien méritée!
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| | Visite de Mangareva, l'île principale | | |
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